Denis LATHELIER et Valérie MARAZZANI

Du vendredi 12 mai au dimanche 21 mai 2017

Valérie Marazzani

Valérie Marazzani est une artiste intuitive et instinctive, pratiquant la taille directe sans croquis préparatoire.
De son travail animalier émergent des formes spontanées aux lignes galbées et pures, au modelage plein et rond.
Force naturelle et simplicité s’harmonisent.

Puissance et douceur s’équilibrent, la vie naît dans l’esquisse d’un mouvement.

Un moment immobile, les silhouettes s’animent dans le premier regard qu’on leur porte.

Les pierres taillées, visages, masques, plus que de puissance on peut parler de force car la sérénité émerge de ces regards sculptés.
Majesté et tranquillité se fondent en une sorte de méditation.
Matières brutes et lisses se mêlent projetant leurs émanations protectrices.

la pierre me parle sous le ciseau en une raisonnance créatrice. Elle me dirige ; ce n’est pas moi qui sculpte, c’est elle qui me guide.

Complémentarité de la pierre et de l’artiste : intuition.
Du roc taillé surgit la création, reflet de la transcendance.
On passe de l’archaïsme de la taille directe à la philosophie de l’oeuvre.

Denis Lathelier

Les peintures de Denis Lathelier sont de deux types. Le premier que l’on pourrait appeller « figuratif », le second que l’on qualifierait « d’abstrait », bien qu’aucun de ces qualificatifs ne soit réellement déterminant. Le peintre travaille l’un ou l’autre de ces univers selon le moment, les instants et les énergies qu’il ressent.
« Les figurations » : Arbres, Jardins oubliés, Paysages lointains, Vagues de colères.
« Les jardins oubliés » : revenus à l’état sauvage ils sont les vestiges d’une ancienne présence humaine et la liberté de renaître.
« Les arbres » : sont forces sereines et Connaissance.
« Les paysages lointains » : sont  » début du Chemin » et « choix » de s’aventurer vers l’horizon, vers la liberté.
« Les vagues de colère » : sont puissance et volonté de lutter contre l’ignorance. Fracassant nos prisons mentales elles sont le contraire de la volonté de puissance.
« Les abstractions » : elles sont univers en expansion, cristallisation, espaces temps où les atmosphères se mèlent dans un équilibre soudain. Dans cette vision de l’instant, au moment où des mondes se fondent, le Temps ne compte plus.