1940-2021
Claude Gaveau exécute ses premières huiles en 1953. Il est issu d’une famille d’artistes. Il se passionne très jeune pour la peinture et entre à l’Ecole des Arts Appliqués de Paris en 1955 où il étudie pendant cinq ans l’art mural : l’art du vitrail, l’élaboration de cartons de tapisserie, la mosaïque et la fresque. En 1960, il étudie à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où il travaille la peinture à l’huile, la lithographie, le pastel et la gouache.
Bien qu’influencé par les grands maîtres Cézanne, Braque et Duffy, Gaveau s’inspire aussi de la musique et du lyrisme. Son talent est vite reconnu, en 1963 il obtient le premier prix et la bourse de l’Académie d’Anvers qui lui permet d’étudier la peinture flamande à Bruxelles. En 1965, à seulement 25 ans, il fait sa première exposition individuelle à la Galerie Angle Aigu à Paris. Sa carrière prend son véritable envol en 1968 lorsqu’il est nommé pour le Prix de la Critique parrainé par la Galerie Saint Placide à Paris. Grand voyageur, les paysages qu’il observe partout dans le monde lui permettent d’élargir sa palette artistique. Suivent de nombreuses autres expositions à Paris et dans plusieurs villes de France.
Depuis 1980, Gaveau expose, entre autres, à Paris, New-York, Palm-Beach, Chicago, Beverly-Hills. Expositions au Japon, à Tokyo, Osaka et Mito.
Réalisation de nombreuses lithographies dès 1973 et de Tapisseries d’Aubusson, depuis 2000. De la Californie à la Thaïlande, en passant du Maroc au Mexique, du Canada à l’Ile de la Réunion ou du Japon à la Grèce, Gaveau est toujours à la recherche de lumières, de couleurs et d’atmosphères nouvelles.
Passionné de musique, c’est pourtant à la peinture que Claude Gaveau a consacré les cinquante dernières années de sa vie. Par son imagination et son talent il crée des toiles riches en couleurs, dans lesquelles transparaît une harmonie teintée d’irréel.
L’œuvre de Gaveau est internationalement reconnue pour ses compositions de nus et de natures mortes. Sa palette de couleurs vives, comme recouvertes de soie, donnent un résultat tout en subtilité. Son art est souvent décrit comme «symphonique» tant les éléments de la chaque composition semblent parfaitement équilibrés, à la fois en dehors du réel sans pour autant être abstrait ce qui leur donne ce aspect mystérieux si singulier immédiatement identifiable.
(sites artsper.com et estampe.fr)